Le droit à l'erreur

Publié le 01 octobre 2024

Dans vos interactions avec l'Urssaf et les autres administrations, vous bénéficiez d'un droit à l'erreur, à condition d'avoir agi de bonne foi. Ainsi, vous trouverez, sur cette page, les erreurs les plus fréquentes afin de les éviter.

Qu’est-ce que le droit à l’erreur ?

Le droit à l’erreur a été introduit par la loi pour un État au service d’une société de confiance, dite « loi Essoc ».

Vous bénéficiez d’un droit à l’erreur dans vos relations avec l’Urssaf et avec toutes les administrations, dès lors que vous avez agi de bonne foi, sans intention de fraude.

Si vous avez méconnu pour la première fois une règle ou commis une erreur matérielle lors du renseignement de votre situation et que vous régularisez votre erreur de votre propre initiative ou après avoir été invité à le faire par l’Urssaf dans le délai indiqué, cette erreur ne sera pas sanctionnée.

Par exemple les majorations de redressement et majorations de retard initiales ne seront pas appliquées.

Le droit à l’erreur ne s’applique pas dans les cas suivants :

  • en cas de mauvaise foi comme dans le cas de réitération d’une erreur déclarative : il n’y a pas droit à l’erreur si après avoir été informé de l’application erronée d’une règle, vous méconnaissez de nouveau cette même règle ;
  • s’il s’agit d’une situation de fraude au titre du travail dissimulé ;
  • en cas de retard ou d’omission de déclaration dans les délais prescrits.

Bon à savoir

Le bénéfice du droit à l’erreur ne vous dispense pas du paiement des cotisations dues.

C’est la sanction liée à l’erreur qui disparaît, par exemple, dans certains cas, les majorations de retard ne seront pas appliquées.

En pratique comment s’applique le droit à l’erreur ?

Voici quelques exemples illustrant sa mise en place.

Exemple

Cas numéro 1 : vous souhaitez corriger une erreur déclarative.

Aucune majoration de retard ne vous sera appliquée si vous remplissez trois conditions :

  • vous n’avez eu aucun retard de paiement dans les 24 derniers mois ;
  • le montant des pénalités et majorations applicables est inférieur au plafond mensuel de la Sécurité sociale ;
  • si, dans le délai de 30 jours, les cotisations et contributions sociales sont acquittées à compter de leur date d’exigibilité ou ont fait l’objet d’un délai de paiement.

Cas numéro 2 : votre entreprise fait l’objet d’un contrôle qui donne lieu à un rappel de cotisations sociales de 1 000 €.

Aucune majoration de retard initiale de 5 % ne vous sera appliquée si le montant global redressé sur la lettre d’observations est inférieur au plafond mensuel de la Sécurité sociale.

Bon à savoir

Ces nouvelles règles ne sont pas applicables si vous êtes en situation d’abus de droit, d’absence de mise en conformité à la suite d’un précédent contrôle, d’obstacle à contrôle ou de travail dissimulé. Dans ce cas, les majorations spécifiques restent en vigueur.

L’Urssaf vous aide à éviter les erreurs en matière de cotisations sociales en publiant la liste des erreurs les plus fréquentes et en étant proactive lorsque des anomalies sont détectées sur les déclarations.

Vous êtes employeur : les erreurs à éviter 

Vous déclarez en DSN

Vous utilisez le service CEA

Vous êtes indépendant : les erreurs à éviter

Vous êtes particulier : les erreurs à éviter

Vous êtes travailleur frontalier Suisse

Vous êtes particulier employeur

Vous utilisez le service Pajemploi

Vous utilisez le service Cesu